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Les 6 étapes pour soigner la dépression et le mal-être des adolescents : la santé mentale en ligne de mire

"Votre santé mentale est plus importante que les études, le travail, l'argent, les opinions des gens, les souhaits de votre famille et l'humeur de vos amis"


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1 - SE frotter à la dépendance des réseaux sociaux, c'est s'attaquer de front au (cyber)harcèlement scolaire, mais pas que !


On va se parler en toute franchise : l'école n'est plus un lieu sûr de nos jours !

Édifier une société pacifique sur le long terme commence par l'éducation de nos jeunes générations, notamment sur le volet numérique. Le plus gros paradoxe du 21ème siècle réside dans cette ambivalence entre "l'outil merveilleux" pour apprendre, évoluer, affûter ses compétences et "l'outil diabolique" qui va même jusqu'à détruire des vies. Les réseaux sociaux constituent l'un des fléaux de cette jeunesse 2.0 qui mène une double vie, dont l'une est plutôt cachotière. Et pour cause, le cyberharcèlement (harcèlement sur internet) échappe à tout contrôle éducatif et passe souvent à travers les mailles du filet de la parentalité. Pourtant, derrière les écrans, il y a bel et bien de jeunes âmes en détresse martyrisées par les moqueries, les intimidations et actes de violence en tout genre.

Plus facile à dire qu'à faire, mais la première action à déployer pour dégonfler l'ampleur du cyberharcèlement est de réguler l'usage des réseaux sociaux de ces jeunes adolescents "sans bornes". Pour cela, je vous donne quelques précieux conseils (en tant que parent) :


  • Désactiver ses notifications (ce n'est pas la même démarche d'aller de son plein gré consulter ses messages plutôt que de subir cette déferlante addictive)

  • Réorganiser ses applications en mettant les réseaux sociaux à la dernière page de son smartphone (une tentative de dissuasion efficace pour ne pas y aller toutes les 5 minutes)

  • Installer une application "compteuse de temps" qui permet de fixer au préalable une limite de temps à passer sur une application spécifique

  • Lorsque la "dose de technologie" devient trop difficile à esquiver, il y a la solution de la "camisole digitale" destinée à bloquer certains accès après un calcul défini en amont.


Le bastion pour s'abriter contre les dangers des réseaux sociaux n'existe pas encore, et pour être tout à fait franc, je pense qu'il ne verra jamais le jour... mais il est clair que nous pouvons "arranger" la situation en contrôlant au mieux les accès et le temps.


Au-delà du harcèlement sur internet, il y a un autre sujet (même deux) à poser sur la table : entre distraction et overdose de stress


La matière grise de ces jeunes est constamment en ébullition, se lassant très vite (phénomène du "scroll" sur les réseaux), ne focalisant plus leur attention et leur concentration sur une tâche à la fois. Cela soulève des problèmes dans l'apprentissage : mémoire défaillante, pensées déstructurées, motivation en berne...

Le cerveau de cette génération Z est forcé à devenir multitâche et perd en efficacité, et même pire, il s'affaiblit plus vite, perd en endurance, en cohérence, en harmonie ce qui induit fatigue permanente (troubles du sommeil) et augmentation de cette hormone toxique (cortisol, substance du stress) qui crée un déséquilibre chimique dans le corps.



2 - Éduquer notre jeunesse à exprimer leurs ressentis : en écoutant, en comprenant, en acceptant et en vivant ses émotions dès le plus jeune âge !


Se réfugier dans le silence et le mutisme encourt un risque important chez l'adolescent qui renferme sa souffrance (colère, tristesse, honte...) à l'intérieur au lieu de l'évacuer. Ainsi, certains parents (et enseignants) ne voient pas le drame arrivé, aucun signe avant-coureur de mal-être ou de détresse psychologique, avant que leur enfant ne tente le pire. Et pourtant, si les enfants apprenaient très tôt à exprimer leurs émotions, à mettre des mots dessus, à les verbaliser et à les vivre pleinement afin qu'elles finissent par se désagréger, pensez-vous que cela n'éviterait pas des scénarios critiques et déchirants ?

Mais surtout, face à des menaces extérieures discrètes, à l'instar du cyberharcèlement, cela permettrait de tirer la sonnette d'alarme plus tôt, de briser le repli sur soi et de désamorcer dès le début ce rouleau compresseur ravageur.


Sur un axe à plus long terme, un enfant qui "camoufle" une émotion douloureuse gardera des cicatrices en grandissant et sa transition vers l'âge adulte ne sera pas sans mal. Un sentiment refoulé à l'intérieur de son corps peut avoir des conséquences désastreuses sur sa santé physique (douleurs récurrentes, système immunitaire fragilisé, fatigue permanente), mais aussi mentale (épisodes de dépression, pensées obscures et troublées, stress exacerbé...). Notre inconscient rattache des événements vécus à des émotions et si cette émotion du passé n'a pas été traversée, surtout si elle est douloureuse, elle ira se loger quelque part dans notre corps en s'exprimant à travers des maux et se traduira aussi par un esprit surmené, dépassé, agité.


En résumé, il faut "purger" ses émotions au fil de son existence pour libérer la physiologie de notre corps et construire son être sur des bases saines et sereines au fil de notre évolution, et le mieux, c'est d'adopter cette attitude le plus tôt possible !



3 - Cultiver la gratitude, la bienveillance envers soi, s'examiner pour capitaliser sur ses forces et peaufiner ses axes de progression.


Encore une analogie avec le monde digital, mais cette sphère virtuelle n'a fait qu'amplifier la manifestation de l'échelle de comparaison sociale. Les jeunes se comparent tout le temps avec ce qu'ils voient, et ce qu'on leur montre, c'est une vie utopique où la perfection du paraître triomphe, où les résultats tombent du ciel, sans effort, sans sueur, sans acharnement, sans obstacle. En gros, on leur livre le merveilleux !

Le revers de la médaille, c'est que ce faussement magnifique est terrible pour la confiance et l'estime de ces jeunes qui s'identifient à ces "mythomanes du web qui ont tout", qui réussissent tout et qui caressent le matérialisme avec une insolence insatiable. De la sorte, on fabrique une société de frustration et de manque dans laquelle l'identité de notre jeunesse se délite, voulant "dérober" la vie de ces influenceurs numériques à tout prix au point de travestir leurs vraies valeurs.


Mais la réalité de la vie est bien loin de ce macrocosme superficiel. Plus longtemps ces adolescents vivront dans l'illusion, plus leur souffrance sera rallongée. Au milieu de ces périodes de dépression et de mal-être profond, existait-il des moyens pour s'éloignait de toute cette noirceur ?


Aucune pilule à absorber (et heureusement), juste un travail sur soi à enclencher pour apprendre à se connaître et apprendre à apprécier qui on est et ce que l'on a. Un melting pot de gratitude et de bienveillance à nourrir le plus tôt possible pour éviter le piège de l'insatisfaction perpétuel et de la comparaison dévalorisante. Plut tôt on injecte cet état d'esprit positif et meilleur sera l'épanouissement et la croissance de l'enfant. Entretenir une bonne relation avec soi-même pour changer le regard que l'on porte sur soi est le premier vecteur de confiance et d'estime de soi. Se parler comme on le ferait à son meilleur ami, en voilà une métaphore à inculquer aux plus jeunes !

Une deuxième notion à transmettre : l'introspection. Voyager à l'intérieur de soi permet d'aller explorer toutes les parties de son être, de la plus lumineuse à la plus sombre, en découvrant ses zones de talents et ses espaces de fragilité. Apprendre à un enfant à entamer ce voyage en lui pour lui offrira la possibilité de se développer et de faire évoluer ses compétences pour se rapprocher de la personne qu'il désire devenir. Il empruntera SON propre chemin et non celui d'une personne virtuelle animée par un sentiment de reconnaissance.


4 - Alimenter le capital empathie, et favoriser la coopération avec l'extérieur


Un enfant ne pourra pas être bienveillant avec le monde s'il ne l'est pas avec lui-même. Première chose. Il devra donc se séparer de cet ennemi intérieur pour ensuite laisser de la place à l'empathie, cette fameuse aptitude à comprendre et partager les émotions d'autrui, ou plus simplement, se mettre dans la peau de l'autre pour tenter de décrypter ce qu'il ressent.

Selon vous, si la jauge d'empathie augmente chez une majorité de nos adolescents, que se passerait-il... ?


J'ai ma petite idée moi : moins de brutalité, moins d'agressions, moins de colère, moins de frustration.


Notre société doit collectivement montrer l'exemple et éduquer cette ardeur juvénile au travers d'ateliers et de séances pédagogiques sur comment booster cette capacité à ressentir la douleur et la souffrance de son voisin. D'une part, cela permettrait d'améliorer les rapports et d'autre part, de préserver un climat sain et coopératif, peu importe le contexte (à l'école, dans la rue, en vacances...).

Cela va de pair, mais si un être humain (sans faire de distinction d'âge) se met plus souvent à la place de l'autre, il va naturellement réajuster son comportement dans la société, en étant plus à l'écoute, plus aidant et plus aimant. Conséquence à court, moyen et long terme : une solidarité qui s'installe et se démocratise, un moral qui grimpe en flèche, et tout simplement, une population plus heureuse et sereine.



5 - Challenger, échouer, recommencer, valoriser, récompenser !


Que l'on soit dans la fleur ou dans la sagesse de l'âge, tout être humain a besoin de défi personnel pour être stimulé et accéder à toutes ses ressources. Mais tant qu'à faire, autant instaurer cette mentalité de bonne heure !

Et l'une des leçons à enseigner en premier est de se plonger volontairement dans l'inconfort pour endurcir sa personnalité et faire croître ses aptitudes. Pour cela, il est nécessaire de fixer des objectifs suffisamment relevés pour susciter l'excitation et inciter les jeunes à aller à la rencontre de leurs facultés, mais aussi suffisamment réalisables pour maintenir un niveau de motivation élevé.

Mais la leçon ne s'arrête pas là, c'est aussi applaudir l'échec.

Dans les mentalités populaires et rigoristes, échouer est perçu comme quelque chose de négatif.

Et si l'on renversait cette perception en valorisant l'échec comme un tremplin d'apprentissage et de réussite ?


Le schéma idéal pour la croissance et l'épanouissement d'un jeune serait donc de le sortir régulièrement de sa zone de confort et de le féliciter même si le résultat n'est pas celui escompté, tout en analysant ce qui est a été très bien accompli et ce qui peut être amélioré. On parle ici du processus de l'amélioration continue, en abandonnant la"tactique du fouet" quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, mais en invitant plutôt à recommencer dans l'optique de faire mieux à la prochaine tentative, puis de mieux en mieux, jusqu'à temps d'arriver à produire des choses remarquables !



6 - Tremper les jeunes dans des valeurs de travail, de persévérance et d'HARMONIE devient plus qu'une nécessité


C'est peut-être un peu caricatural ce que je vais vous dire, mais la jeunesse actuelle veut être pleine aux as sans fournir trop d'efforts, "l'argent facile" en somme. En même temps, quand tu vois un "gugus" sur Instagram qui s'affiche avec une Porsche à 20 ans en glorifiant son train de vie et en revendiquant sa semaine de 4h de boulot, forcément, ça donne des idées (et des envies) !

La réalité cependant est tout autre. Premièrement, chaque enfant ne baigne pas dans le même milieu social et culturel, ne jouit pas des mêmes privilèges de départ, n'a pas le même entourage... ce qui peut complexifier ou faciliter le chemin vers la réussite (sans associer la réussite à l'argent, il est plus question de réussite personnelle = se lever le matin le matin et être heureux de faire ce que l'on fait).

Deuxio, montrer ce qui est "pimpant" est bien, mais il faudrait également afficher les obstacles, les difficultés rencontrées, le travail acharné et toute cette résilience dont il faut faire preuve pour surmonter les échecs et les refus. Là, on serait dans le vrai !

Et puis, gare aux illusions. Sur les réseaux, il est possible de "trafiquer" sa vie, de l'extrapoler, de la sublimer, de la magnifier en un seul tour de passe-passe sur Photoshop ou tout autre logiciel de montage vidéo.

Moral de l'histoire : éviter de faire confiance à ce que l'on nous montre.


Les jeunes doivent plutôt apprendre à développer un état d'esprit et des valeurs, nettement plus fiable et prévisible dans l'équation de leur bonheur personnel et de leur épanouissement. Vouloir gagner beaucoup d'argent n'est pas malsain en soi, au contraire, car avec de l'argent on peut aussi "aider le monde" à aller mieux et nourrir des valeurs importantes pour soi (solidarité, bienveillance, générosité, altruisme...). Mais avant d'arriver au sommet de ses aspirations, il va falloir se blinder de détermination, de pugnacité et de volonté de réussir pour vouloir "croquer son objectif" coûte que coûte. Les moments de doute, de peur, d'envie d'abandonner font partie de la quête, et à ce propos, il y a une citation qui est très parlante "Si tu tombes 50 fois, relève-toi 51"


Il y a un dernier point sur lequel cette génération doit installer de bonnes habitudes très tôt, c'est l'harmonie avec eux-mêmes et avec la nature. Pour cela, la méditation est un exercice puissant pour se reconnecter à soi, au moment présent, et dissoudre toutes les tensions du corps (stress, nervosité, agitation mentale...). En plus, cette pratique est un excellent moyen pour apprivoiser ses émotions et aiguiser ses habiletés cognitives ( concentration, attention, mémoire...) qui auront un impact dans différentes sphères de leur vie (santé, couple, relation, professionnel...) à l'avenir.



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Je suis Jordan BROUILLARD, Préparateur mental & Coach professionnel certifié qui a conclu un accord avec lui même afin d'œuvrer pour un monde en meilleure forme mentale.

Pour ce faire, j'organise "LE CAMP DES RÉVÉLATIONS" destiné aux adolescents de 11 à 18 ans en souffrance mentale, en perte de sens et d'identité, en déficit de confiance et d'estime d'eux-mêmes.

Inspiré du modèle des pays nordiques pour favoriser la bienveillance, la valorisation de soi, la coopération et l'éclosion de ses talents, le premier camp aura lieu à La Rochelle du 22 au 27 avril (hébergement et restauration sur place possible).


Pour en savoir un peu plus et réserver votre place, c'est par ici : https://www.lesathletiquesexplorateurs.fr/camp-des-revelations


 
 
 

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